Reconnu pour avoir le plus beau design de l’année et comme nouveauté remarquable l’an dernier, la poursuite de l’évolution de la Grappe d’Or 2.0 confirme tout le bien que l’on en pensait. L’aménagement du jardin de l’établissement comme la cuisine sincère et authentique du chef se remarque d’entrée: plus que jamais, l’ancrage local, les circuits courts et les artisans locaux sont mis à l’honneur dans les mets préparés par Clément Petitjean. Après quelques délicates mises en bouche, on s'attaque directement aux choses sérieuses au travers d'un filet de sandre nacré à la perfection qui était relevé d'ail des ours et d'un soyeux pesto à la pistache. Asperges et ris de veau forment une belle harmonie avec la béarnaise de homard tandis que des notes herbacées et de la tagète renforcent la profondeur du jus de crustacé. Le service du fromage est devenu en quelques mois un moment attendu tant le choix est vaste et les accompagnements variés. Son service est laissé entre les mains et le charme de l’épouse du chef Monia Aouni omniprésente en salle durant tout le repas. C'est au sommelier avisé Thomas Laloux que nous devons les accords judicieux proposés. On vous invite dès lors à vous en remettre à lui autant pour sélectionner vins, bières ou pour découvrir ses créations de kombucha dans un accord sans alcool. La troisième toque est acquise.