Le chef Thomas Troupin a matérialisé ce dont il avait toujours rêvé, un restaurant à son image et en totale cohérence avec sa philosophie. Le décor contemporain de la salle contraste avec celui de la cuisine ouverte et de son four à bois. Dès l’accueil, le chef Troupin invite à découvrir un livre qui présente les multiples producteurs qui influent depuis plusieurs années sur sa cuisine. Le chef se plaît à raconter aux tables que c’est grâce à ses rencontres, ses balades dans la nature et aux multiples échanges entre toutes ces personnes que certains plats sont nés. Et cela se ressent dès les amuse-bouche, avec un tartare de veau dressé entre deux chips dans l’esprit d’un américain frites, la tartelette végétale du jardin ou la poitrine de cochon laquée. Ce furent trois véritables explosions gustatives. Cette rencontre entre le produit et son environnement direct se retrouve également dans la truite d’Ondenval au vert, plat signature du chef. Nous retiendrons également la parfaite cuisson du pigeon réalisée sous nos yeux au four à bois, elle démontre toute la maîtrise de la technique du feu acquise par le chef. Avec Toma, le chef Troupin impose sa cuisine immersive comme une référence. Les attentes étaient grandes, le pari est plus que réussi. On valide cette nouveauté remarquable avec trois toques.