L’année 2017 marque les 20 ans de la famille à la tête du domaine. Depuis la spectaculaire métamorphose opérée par Alfred et Michèle dès leur arrivée en février 1997, le Château Malartic-Lagraviere a pris son envol sous la co-direction de leurs enfants Véronique et Jean-Jacques accompagnés de leur conjoints respectifs Bruno et Séverine.
Aux côtés de leurs équipes, le savoir-faire et la plus grande exigence est appliqué à tous les niveaux. De cette implication de tous les instants, ils ont fait un état d’esprit, leur philosophie. Cette vision a su s’imposer très tôt avec un souci constant d’innovation, même dans les techniques les plus traditionnelles : le meilleur au vignoble comme en cave afin de sublimer ce terroir de graves qui le mérite tant !
Millésime après millésime, ce travail de fond effectué avec précision depuis ces deux décennies porte ses fruits aujourd’hui.
Quelques exemples au fil des ans :
A la vigne :
- Comme un retour aux sources, l’innovation à la vigne ressemble parfois à un retour à des pratiques ancestrales , cet engagement est pris dès 1997 par Alfred et Michele et fortement développé depuis par Jean-Jacques à son arrivée en 2003 : remise en culture des sols, utilisation du cheval dans certaines parcelles selon les pentes et les terroirs, lutte intégrée (par la création de haies diversifiées tout autour du domaine), lutte contre les nuisibles (par confusion sexuelle), utilisation préventive des stimulateurs de défense naturelle de la vigne…
- Depuis 2016, l’ensemble du vignoble est traité en confiné, grâce à la mise au point de tracteurs de nouvelle génération développés pendant 3 ans à la demande de Malartic. Ces prototypes ont plusieurs avantages : tunnel de confinement réduisant les émanations de produits, recyclage des intrants, baisse de la pollution sonore et baisse de la consommation de carburant : les vignes, déjà traitées depuis plusieurs années en agriculture raisonnée et depuis 2015 en Haute Valeur Environnementale, bénéficient donc de traitements encore plus ciblés et appliqués au millimètre.
Au chai :
- Dès 1997, le concept global de gravité est le fil conducteur de l’architecture des nouveaux chais. Il est depuis repris dans une majorité de grands châteaux.
- Le premier pressoir vertical (vins rouges) est développé à Malartic qui teste et acquiert le prototype en 1998.
- Lors du rachat et de la rénovation du Château Gazin Rocquencourt en 2007, 2 chambres froides sont construites afin de refroidir la vendange avant tri. Les raisins de Malartic en bénéficient aussi !
- En 2009, Malartic est une des premières propriétés à se doter d’un pressoir inerté pour les blancs. Un second est envoyé en Argentine pour ceux de DiamAndes.
- En 2013, le nouvel érafloir Oscillys est développé à Gazin Rocquencourt pendant 2 ans, l’érafloir est très délicat, notamment pour les fragiles Merlots.
En terme de Vinification, plusieurs mesures innovantes :
- La proportion de grand vin est fortement réduite, étant ainsi beaucoup plus sélectif. des seconds vins, qui bénéficient de beaux terroirs et d’un soin égal à celui du premier vin, s’en trouvent donc « up-gradés ».
- La maitrise du bois est un thème important, qui vise à sublimer le vin par un élevage subtil. Un travail du bois encore plus discret par réduction du bois neuf et plus précis, selon une répartition plus fine des parcelles, apporte beaucoup aux derniers millésimes de Malartic.
- Une recherche empirique est faite depuis 20 ans sur l’état sanitaire de nos barriques : un nettoyage par choc thermique (eau chaude) évite tout produit désinfectant.
- En blanc aussi, l’élevage est plus spécifique : une partie de l’élevage est fait en barriques bourguignonnes depuis longtemps et depuis 5 ans, l’usage de futs de 500 litres, de façon à ne pas surdoser le bois, apporte une grande satisfaction.
Les bâtiments sont aussi entretenus afin de bénéficier des dernières innovations : éclairage LED, nouveau générateur de frigorie et calorie permettant une réduction des consommations de gaz et d’électricité (en 2015), nouvelle station d’épuration encore plus performante (2017).
L’ouverture sur le monde : par la création en 2005 de la bodega DiamAndes (130 ha aux pieds des Andes, en Valle de Uco près de Mendoza), les échanges de compétences et d’expériences entre les équipes françaises et argentines sont sources d’inspirations, de réflexions, une vraie ouverture sur d’autres cépages, de nouvelles techniques. …
Ainsi, par la recherche constante d’innovation au service la qualité de ses vins, la famille Bonnie a-t-elle contribué grandement au rayonnement actuel des Vignobles Malartic. Reconnus par les plus grands experts mondiaux, ses vins confortent aujourd’hui plus que jamais leur place légitime au plus haut niveau.